Le carnet du CFC

Quelques gares du Sud-Est

MAD


Carte du réseau ferré de la Drôme.

Sud-Est, le temps des vacances, le temps des balades et... le temps des gares...
Quelques jours passés à Die (Drôme) m'ont permis de voir quelques gares de la ligne Valence—Veynes—Gap—Briançon

Crest

Crest petite ville de la Drôme a vu naître sa gare en 1859 lors de la construction de la ligne à voie unique n°912 000 Livron—Aspres-sur-Buëch mise en service par le PLM en 1871 et 1894. Longueur 109,452 kilomètres
Plus récemment la ville a connu le tracé du TGV entre novembre 1995 et juin 1996 mais ce train-là ne fait que passer à toute allure, on ne voit pas grand chose de romantique.
Crest est l'amorce d'une ligne (1859) plus lointaine devant atteindre Briançon plus à l'Est.
La ligne a été interrompue pour travaux de mars à décembre 2021.


La gare de Crest côté place. C'est un édifice de troisième classe flanqué de deux ailes en retrait, chacune à deux travées.
Impossible d'aller sur le quai, les portes ne s'ouvrent que dix minutes avant le départ du train.


Côté voies, vue en direction de Aspres-sur-Buëch et derrière la cour marchandises avec une voie embranchée.  


Vue côté Livron. L'enceinte du chemin de fer est fermée par un grillage, ce qui est une gêne pour les photographies.
Dans chaque gare la double voie est de rigueur.


La gare côté voies avec un train de marchandises qui entre en direction de Veynes.


Cette fois, le train de marchandises entre en gare en direction de Livron.
Les voyageurs, sous la marquise, attendent le train pour Veynes.

  
Ultérieurement une annexe a été ajoutée au BV, côté Veynes.


L'ancienne gare du tacot de Valence—Les Martins—Crest (1908-1934) de l'autre coté de la rue de la gare. Elle a gardé sa marquise typique. 
On distingue au fond, à droite, la Tour du donjon médiéval.


Le tacot arrive de Valence via Les Martins, au beau milieu de la route qu'il a suivi en accotement. Le BV se situe sur la droite.
À gauche le BV P.L.M.


À la sortie de la gare en direction de Veynes, la ligne traverse la Drôme par un pont métallique qui oblique sur la rivière.

Die

Ancienne ville romaine et Sous-Préfecture de la Drôme, le chemin de fer atteint Die en 1885 en suivant le cours de la Drôme. Elle atteint Aspres-sur-Buëch en 1894.


La cour de la gare, côté place.


La double voie en courbe, en face de la gare, vue en direction de Livron.


Vue vers Aspres-sur-Buëch. les deux voies se réunissent pour passer le pont sur la Drôme et évoluer rive gauche.


Au fond, la remise à locomotives aujourd'hui abandonnée à sa fonction première et une voie de débord avec le stationnement d'une rame de service. À sa gauche un lot de traverses métalliques.


De l'autre côté de la gare (coté Livron), il reste encore quelques voies de services mais pas de marchandises.


La gare le jour de l'inauguration du BV et de la création de ligne à partir de Livron.
C'était l'age d'or du chemin de fer.

 
Vue côté place de la gare. BV à trois travées, flanqué de deux ailes.

 
La gare côté voies, vue en direction de Livron

Luc-en-Diois


La gare a peu changé après sa réfection.
Intérieur de la gare, côté voies, le renouvellement vient d'être fait, le dressage de la voie est parfait.


Il y a une trentaine d'année, le "Train express des Écrins" fait un arrêt à Luc-en-Diois et continue vers Briançon.


Un autre train plus ancien, celui-là, vient de Briançon et se dirige vers Valence.

  
Côté voies. Un train arrive de Briançon                                 et côté place


Noter la longueur et la qualité des quais. La voie renouvelée est montée sur traverses béton monobloc.
Vue en direction de Livron.


Le viaduc du Claps sur la Rivière Drôme. Le tablier a été remplacé, les travaux ont duré plusieurs mois et ont nécessité un vaste détour par la ligne Marseille—Grenoble.

Châtillon-en-Diois
On change d'écartement et d'administration, ce n'est plus le grand réseau mais le réseau départemental de la Drôme (CFD) et sa courte ligne en VM de Pont de Quart à Châtillon-en-Diois. Elle dessert le village de Saint-Roman.

 
Arrivée d'un train venant de Pont-de-Quart (ligne Livron—Aspres-sur-Buëch).
Vue en direction de Pont-de-Quart.


La gare aujourd'hui, avec sa halle marchandises et son son quai de chargement, côté route.
Le train s'arrêtait de l'autre côté du bâtiment.
Vue de la gare dans le sens inverse.


La remise à locomotives. Vue sa longueur, le garage de deux machines était possible à moins que le fond soit dédié à l'espace l'atelier.


Le quai de chargement.

À Veynes, le musée n'ouvrait qu'à 14 heures et nous devions regagner le Var, alors nous avons renoncé à le visiter une deuxième fois.
Pour ceux qui ne le connaissent pas voir L'écomusée du cheminot veynois
Adrien Ruelle, ancien directeur du P.L.M. et ancien Conseiller général a dirigé l'étude et les travaux "Voies ferrées des Alpes" et fait converger les quatre lignes de Marseille (Sud), Valence (Ouest), Grenoble (Nord) et Briançon (Est) à Veynes gare d'arrêt général. Il fit de Veynes une cité cheminote digne de ce nom avec atelier, dépôt, rotonde, habitations, etc. Le premier train est arrivé à Veynes en 1875.
Après Veynes, nous suivons la ligne Grenoble
—Marseille vers le Sud.

Mison

Sur la route RN75 une dizaine de kilomètres avant d'arriver à Sisteron, je vois sur ma droite la petite gare de quatrième classe de Mison.
Un peu à l'écart du village desservie par une rue simple, la gare apparaît sur une petite place.


Les deux voies. Au premier plan, celle de Marseille—Grenoble, renouvelée et solidement armée sur traverses béton. Au second plan l'ancienne voie de sens inverse plus utilisée avec son armement d'origine sur traverses fer.
À gauche du BV, les leviers d'aiguillage d'entrée et de sortie. À droite, notre installation éphémère pour le pique-nique.
La gare de Mison à "La belle Époque", vue en direction de Veynes. L'abri de quai direction de Veynes et la marquise étaient encore en place.
Le charme avait encore sa place.

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