Du coup, l'association manque de passagers (payants, donc ressources financières...) mais aussi de bras pour l'exploitation, pour ouvrir le musée et guider les visiteurs... et pour terminer la muséographie, encore embryonnaire. Une situation dont on voit mal comment sortir tant que le viaduc sera impraticable.
Le projet de vélo-rail semble "en bonne voie" et comme la formule a trouvé son public dans pas mal d'autres sites, espérons que cette nouvelle activité améliorera l'attractivité du CFTT.
Merci aux membres présents dimanche dernier pour leur accueil et tout particulièrement à notre guide de visite privée.
Avant de quitter l'atelier, une petite explication au sujet de cette tuyauterie reliée aux chaudières des Decauville 3 et 4 : un astucieux système de capteur hygrométrique déclenche une ventilation qui évacue l'humidité qui a tendance à se concentrer dans les chaudières froides et limite ainsi la corrosion.
Un wagonnet à benne basculante et une berline campent le décor devant l'entrée du musée...
Le hall d'accueil est encore un peu vide, malgré divers wagonnets en voie de 40 et une imposante caisse à outils de cantonnier, il manque encore des panneaux explicatifs pour situer ces objets dans leur contexte d’utilisation. Pour l'heure, notre guide comble agréablement ce manque d'information.
La collection du musée comporte beaucoup de petits locotracteurs, la plupart en voie de 50 mais certains ont fait de la résistance et sont encore en voie de 60. Plusieurs voies du musée sont donc à 3 files de rails. Je n'ai pas pu tout retenir mais le deuxième à partir de la gauche est un Vetra à batteries tout nouvellement restauré en état de présentation, tandis qu'à l'extrême droite, se trouve un Ruhrthaler qui fait draisine avec son bac genre pickup.
Deux locotracteurs Jules Weitz, celui de gauche est aussi nouvellement restauré et provient du petit train d'Artouste.
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Un tracteur Renault...
Un petit locotracteur à moteur Bernard...
Un Ruston, apprécié à cause de son poids qui lui confère une bonne adhérence
Ce LKM qui a servi de modèle à celui que j’ai vu la semaine dernière au Petit Train de Grenade ...
Et bien sûr un des locotracteurs Crochat des Salins du Midi qui ont été les premiers engins arrivés à la création de CFTT.
La traction vapeur y est représentée par cette 020 Decauville n°2, sœur des n°3 et 4 qui attendent patiemment dans l'atelier de pouvoir reprendre du service... L'état de cette n°2 a été jugé trop dégradé pour pouvoir espérer la remettre en service. Dans le musée, elle est très bien en compagnie du fourgon K3 venu du TPT.
... par la Couillet, première locomotive à vapeur à avoir circulé sur le CFTT et une charmante petite Decauville venue de Nouvelle Calédonie, mais qui devra se refaire une beauté pour figurer dignement au musée.
Le matériel remorqué est également bien représenté avec notamment ce fourgon Pershing qui avait été aménagé en wagon atelier qui voisine avec un tombereau à bords bas Clayton lui aussi impeccablement restauré et présenté chargé de caisses.
... ou ce wagon surbaissé venu d'Artouste.
... et quelques engins ferroviaires assez improbables comme cet vélo-rail à 3 roues qui a la particularité de faire appel pour sa propulsion à la fois aux jambes et aux bras de son conducteur...
... ce vélo-mine à 2 places : un qui pédale et le chef qui se fait transporter...
... et ce wagonnet à châssis en bois qui servait au transport des profilés dans une quincaillerie.
Le musée est desservi par une seule voie. Pour déplacer le matériel roulant sur les différentes voies du hall d'exposition, les membres de l'association on construit ce magnifique pont transbordeur à double écartement (50 et 60).
Une des voies de l'atelier est aussi à double écartement...
... la voie de 60 se prolonge sur quelques dizaines de mètres sur la voie principale et franchit le raccordement par une fausse aiguille (il n'y a pas de lame mobile pour la voie de 60).