Le carnet du CFC

En visite ...

L’

François Borie.

Entre Die et Gap, à l’entrée du département des Hautes Alpes en venant de l’ouest, Veynes a constitué un nœud ferroviaire important sur la ligne des Alpes créée par le P.L.M.
C’est cette histoire que fait survivre l’Ecomusée du Cheminot Veynois.

Un « Ecomusée » est un lieu de mémoire des gens d’une région, il perpétue le souvenir de ce que furent leur vie et leurs activités.

Compostez votre ticket et suivez le guide…

Le musée occupe le premier étage d’un ancien hôtel particulier du centre ville, ses expositions s’étendent dans six salles thématiques :

• guichet, gare, voie sont évoquées dans la première salle,
• la seconde reconstitue la salle d’attente d’une gare,
• juste derrière se trouve le bureau d’Adrien Ruelle, ingénieur au P.L.M.,
• la quatrième salle est partagée entre 
  • la présentation des installations de Veynes : la rotonde, entièrement couverte, et le centre d’apprentissage
  • l’évocation de la conduite d’une locomotive, avec la reconstitution du poste de conduite et de nombreux signaux
  • la vie des « roulants » avec des documents et des objets personnels
  • la reconstitution de l’intérieur d’une voiture voyageurs sert de salle de projection
  • la dernière salle accueille des expositions temporaires, lorsque j’ai visité le musée cet été, y étaient présentés des travaux de modélisme, réalisés notamment par un club scolaire.

Le musée comprend aussi un jardin où sont présentées des matériels de plus grande dimensions (grue hydraulique, cabane de jardin cheminot…).
Outre les objets, chaque salle comporte des présentations vidéo. Il est ainsi possible de suivre le parcours en cabine de chacune de quatre lignes constituant « L’étoile de Veynes » : Marseille à Veynes, Grenoble à Veynes, Veynes à Briançon et Valence à Veynes.

Mais ce musée ne serait qu’une collection d’objets muets sans l’activité des personnes qui l’animent par des visites commentées et l’alimentent par des dons, et notamment des membres de l’Association des amis de l’Ecomusée.

Le musée est ainsi un centre de ressources pour qui cherche des informations précises sur la vie des hommes du chemin de fer ou le fonctionnement de tel ou tel dispositif.

Le musée propose aussi quelques souvenirs dans sa boutique. Le « guide de l’écomusée » résume en vingt pages l’esprit et le contenu de l’exposition me paraît incontournable.

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