L'Association
hiver arrive
Le chantier des nouveaux bâtiments
A l'heure
où nous écrivons ces lignes, les premiers murs des locaux administratifs sont sortis de terre. La photo
date elle de fin novembre: à cette époque les fondations étaient déjà terminées.
Mouvements de matériel
Cette fin d'année 91 a enregistré trois mouvements de matériel: deux entrées pour une sortie. La sortie, c'est le départ de la 020 Decauville qui, nous l'espérons, sera bientôt remplacée (voir "les voeux du président").
La première entrée, c'est un petit locotracteur diesel (châssis et moteur seulement, la caisse devra être reconstruite),
moteur MWM de 30cv, 2 cylindres, refroidissement par air, boîte mécanique. Il s'agit d'un locotracteur ayant circulé sur feu le chemin de fer touristique de Cormei1les en Vexin. Après remise en état dans le style "draisine", il servira pour la manoeuvre et l'entretien de la voie.
La seconde entrée ne concerne pas un engin ferroviaire, mais un "deux-roues" similaire aux scooters utilisés par les gardiens du Parc. Il servira au personnel de l'exploitation pour joindre rapidement tout point du réseau en cas d'incident, pour relever les caisses aux différentes stations,
etc...
Manifestations diverses.
Les 9, 10 et 11 novembre 1991, nous avons participé à l'exposition organisée à Gennevilliers par nos amis du R.M.B. Le stand
CFC présentait sur des panneaux confectionnés par M. Juishomme des posters noir et blanc et couleur, agrandissements de photographies signées M.
Dubuis et montrant des vues du dépôt et de trains en ligne sur la quatrième tranche. Une animation vidéo relatait alternativement les débuts de l'exploitation
CFC et les dernières journées "portes ouvertes".
Nous n'avons pas de photographie du stand CFC à l'exposition de Gennevilliers et publierons volontiers dans un prochain bulletin celles que l'on voudra bien nous faire parvenir.
Par ailleurs, le samedi 14 décembre 1991, un repas amical a réuni à la salle de la Ferme les membres de l'association,
bénévoles et vacataires, dont la présence assidue au cours de la saison en a assuré le succès. C'est Mathurin LAVANNE, notre sympathique vacataire originaire de la Martinique, qui s'était chargé de nous préparer un repas typique antillais qui fut apprécié de tous. Nous ne manquerons pas de faire
paraître dans un prochain numéro les photos de ce repas si l'on nous en fait parvenir.
Regrets
Guy VEYRIRAS
Le 11 décembre dernier aura été une date historique pour notre association. Ce jour a vu en effet le départ sans tambours ni trompettes de notre brave petite 020 Decauville. Je dis "notre", bien qu'elle ne nous appartenait pas en propre, car c'est quand même un peu notre "propriété culturelle" qui s'en est allée.
Comment pourrions nous oublier les heures de travail de toute une équipe de bénévoles qui dans la chaleur ou dans le froid, a donné sans compter "toutes ses tripes" pour voir enfin un beau jour glacial d'hiver les premiers panaches s'élever majestueusement dans le ciel, lui assurant à ce moment-là la récompense suprême pour son courage et sa ténacité.
Aujourd'hui, nous sommes tous un peu triste, car nous perdons une "tranche"de notre passé associatif. Piètre Consolation, cette machine repart pratiquement dans l'état où elle était arrivée (saut la peinture...). Cette fois, les frais de remise en état ne seront plus les mêmes qu'en 1986 : les jeux de la distribution ne se sont pas améliorés, quant à la chaudière... no comment.
Voilà ce que je voulais dire à propos du départ de cette brave "bouillotte" et je ne lui souhaite qu'une chose, c'est de ne pas finir en "pot de fleur" ou, plus grave encore, oubliée dans l'attente d'une hypothétique remise en état au fond d'un hangar poussiéreux et humide, ce qui est pour une locomotive à vapeur la pire des destinées.
