Le carnet du CFC

Michel" La Vapeur" toujours au timbre

MAD
photos Michel Juishomme

À l'occasion de vœux de la nouvelle année Michel Juishomme qui faisait partie du CFC pendant plus de 15 ans m'a envoyé quelques photos de ses récentes réalisations.
Toujours inventif ce cher Michel et pas seulement dans le domaine de la vapeur (il était électricien de métier) mais c'est une sorte de "Géo-trouve-tout", un cerveau toujours en ébullition et malgré ses 84 ans il nous étonnera sans cesser de faire notre admiration.
Déjà au CFC, en plus d'être un vaporiste expérimenté, c'est lui qui trouvait toujours une solution à un problème à résoudre. C'est ainsi qu'il a imaginé le système de freinage à air comprimé des bogies Péchot, système qui vingt ans après fonctionne toujours à merveille, alors qu'une entreprise professionnelle que nous avions sollicitée avait capitulé pour cette mise en œuvre.

Alors voilà, je vous laisse découvrir ses nouveaux jouets, très variés dans leur forme puisqu'il passe de la machine industrielle à celle d'épuisement de l'eau dans les mines et des voitures, etc.

Machine industrielle Fives-Lille de 1895. Les 600 briques ont été fabriquées et montées une à une comme dans la réalité.
J'avais déjà été émerveillé par une centrale électrique à vapeur qu'il avait construite il y a bien longtemps lors d'une de nos visites de son atelier.
Machine d'exhaure utilisée dans les mines
Viaduc de Viaur en Meccano (longueur 5 mètres) et voiture Fisson  de 1898, avec sa direction "à queue de vache", transmission à chaînes  et freins à colliers.
Elle emmène deux personnes à bonne allure et... sans consommer aucune énergie.
Nota : il ne dévoilera pas son secret.

car il a des secrets ce sacré Michel comme son bateau qui coule et qu'un autre vient renflouer. Plus d'un s'est demandé quel était le truc !
Ceux qui connaissent sa caverne aux mille merveilles reconnaîtront la "Genoa" en voie de 40.

Et on continue avec une Bugatti grand sport de 1934, construite avec 3 vitesses et plus une marche arrière.
La réserve de bois derrière, c'est pour chauffer l'atelier l'hiver et faire tourner les diverses machines à vapeur. Il a même construit une machine à coudre à vapeur. Même le Musée de la Mécanique Naturelle à Giverny n'en possède pas une semblable !
Là, il s'agit d'une élucubration mécanique  : un moteur électrique à 6 cylindres... et ça marche !
Je l'avais vu en construction, ce camion à vapeur "Purrey" et sa chaudière à vaporisation instantanée.
Et pourquoi pas un bateau et bien en voilà un, à roue à aubes, mais cette fois pas à vapeur , il est entraîné par un manège à chevaux, une sorte de trépigneuse circulaire.

Bon d'accord, les photos ne sont pas d'une qualité exceptionnelle, Michel n'a pas encore inventé le numérique à vapeur,... mais il pourrait encore bien nous surprendre.
Voilà Michel termine sa lettre en signant "Michel La Vapeur à chute de timbre" Et bien moi je dis que l'épreuve décenal de tes neurones est encore bonne.
Salut "La Vapeur"
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