Le carnet du CFC

Voyage dans les trains du sud de la France.

Texte et photos Laurent Courtois

Lundi 7 Février 2005

Départ de la gare de Paris Austerlitz par le train Corail de 7h51 pour Toulouse. Passage en vitesse devant le triage de Brétigny où attend, depuis plusieurs années,²     l’automotrice Z 23402 dans une livrée délavée bleu et blanc MS 61 de la ligne de Sceaux.

La gare de Toulouse-Matabiau.

Arrivé en gare de Toulouse Matabiau à 14h12. Je photographie la motrice BB 26047 qui a tracté mon train sur le point d'être dépassée par une motrice BB 7200 puis quelques minutes plus tard, un des nouveaux Autorails à Grande Capacité.

AGC, sous la marquise de la gare de Toulouse-Matabiau.
Sous la marquise de la gare de Toulouse-Matabiau.

Après avoir déjeuné à quelques pas de la gare, j'emprunte le métro de Toulouse en direction de l'université et du terminus aérien. Le gabarit étroit du VAL 206 donne une impression de vitesse. Particularité des stations, elles ne sont pas toutes de la même longueur, pouvant accueillir des rames de 2, 3 ou 4 voitures (peut-être en fonction du quartier desservi). De retour à la gare SNCF, je prends place dans une automotrice Z 2 à 16h50 qui m'emmènera à Latour de Carol. Arrivée 19h52. 
A Ax-les-Thermes, j'effectue un accompagnement en cabine jusqu'à ma destination.

Mardi 8 Février 2005

Le petit Train Jaune, vue sur l'arrière du convoi.
Arrivée en gare de Bourg-Madame automotrice Z100.
Les deux Z150 à Montlouis-La Cabanasse

Après un léger repas et une nuit passée à l’Hôtel Terminus qui se trouve dans la gare même, je prends le train de à 8h10 en direction de Villefranche Vernet-lès-Bains. Je monte dans le train jaune de la Cerdagne et plus précisément en cabine pour un accompagnement jusqu'à la gare de Bourg-Madame. En chemin, le chef de train fait remarquer au mécanicien que les frotteurs des automotrices au contact du 3ème rail recouvert de gel provoquent de puissants arcs électriques faisant apparaître des flammes d'une dizaine de centimètres. Impressionnant !
En gare d'Osséja qui n'est plus gérée, subsiste dans la cour, la caisse d'un wagon couvert, vestige du trafic marchandises.
Plus tard, arrêt en gare de Bolquère-Eyne, la plus haute de France desservie à 1592 mètres d'altitude.

Attelage entre 2 automotrices Statler Z151 et Z152
En gare de  Montlouis-La Cabanasse, automotrices Statler et Z100.

Arrivé en gare de Mont-Louis-la-Cabanasse, croisement des deux nouvelles automotrices Z 151 et 152 en essai où stationnent également les deux chasse-neige tête-bêche qui ont dégagé la voie le matin même. Ils possèdent encore une caisse en bois.

La gare de  Montlouis-La Cabanasse
Chasse-neige à Montlouis La Cabanasse.

En poursuivant la voie ferrée de plus en plus recouverte de neige débouche sur le magnifique pont suspendu Gisclard aux haubans recouverts de gel.

Viaduc Gisclart sous la neige.

Quelque temps après, le train s'arrête en gare de Fontpédrouse - St Thomas-Ies-Bains fermée et murée mais où s'effectuent des croisements. 

Croisement des rames en gare de Fontdepédrouse

Là, nous attendons le train en direction de Latour-de-Carol. Plus loin, franchissement de la vallée de la Têt par le pont Séjourné. La ligne descend, et au fur et à mesure, la neige disparaît. Maintenant c'est l'arrivée en gare de Villefranche-Vernet-lès-Bains-Fuilla à 10h51 où je dois changer de train pour continuer jusqu'à Perpignan. Départ à 11 h07 , jamais deux sans trois, me revoici pour un dernier accompagnement, en cabine de la motrice BB 8612 remorquant un segment de rame réversible régionale aux couleurs TER

Correspondance en gare de Villefranche Vernet-lès-Bains.

Arrivé à Perpignan à 12h00, j'embarque dans un TGV à 12h23 pour Montpellier. 
Arrivé à Montpellier, j’effectue un petit parcours dans le tramway, où les travaux de la ligne 2 battent leur plein, nécessitant le recours à la voie unique temporaire.

tramway de Montpellier à la station "Gare SNCF". La gare est derrière. 

5h10, c'est l'heure de prendre le train de grande ligne pour me rendre à Nice que, j'atteindrai à 19h30, (juste un petit quart d'heure de retard) . En passant devant le chantier de démolition ferroviaire de Sète, je vois des voitures couchettes UIC, voiture ANF (USI) et rame inox (banlieues ou omnibus) grises en attente de chalumeau.

Mercredi 9 Février 2005

Après un repas et une nuit à l'hôtel Clémenceau (à 10 minutes à pieds de la gare SNCF), je rejoins la gare moderne des Chemins de fer de la Provence (l'ancienne est toujours en place). A noter que les travaux du tramway de Nice qui doivent durer au moins deux ans, et qui n'ont commencé qu'il y a deux mois, agacent certains commerçants. En effet les piétons ne peuvent plus circuler aisément devant les boutiques. Tous les réseaux souterrains d'énergie et d'assainissement sont en réfection totale.
Départ de Nice CP à 9h00, par l'autorail X 305 en direction de Digne. Sont également présents l'autorail X 303 et la remorque Gamero XR 1301 rejoint peu de temps après par un autorail assurant le service de la banlieue de Nice. En avant gare, une locomotives Brissonneau, deux voitures ex Appenzeller ré-aménagées pour circuler sur la ligne et un autorail Renault ABH étaient en stationnement..

Autoral X303 et remorque Garnero en gare de Nice CP

A Lingostière, se trouvaient garés des trains de travaux, la seconde locomotive Brissonneau et un locotracteur CFD jaune de type 040 à bielles qui attend des jours meilleurs. La voie ferrée dans la plaine du Var,a été renouvelée récemment et permet maintenant de rouler à 70-75 Km/h avec un meilleur confort pour les voyageurs.

La petite gare de St Martin du Var typique des CP.

En gare de St Martin du Var, notre train attend pour croiser l'autorail X 304 venant de Digne auquel était attelée une remorque de messagerie de type Billard. Desserte de Puget-Theniers, dépôt du train à vapeur du GECP où se trouvaient garées les quatre voitures AT. 

Départ de Puget-Théniers avec les 4 voiture AT.

Dans la gare d'Entrevaux, une voiture de cantonnement était stationnée sous la halle à marchandises. 

Voiture de cantonnement en gare d'Entrevaux
Ouvrage dit des "Eléphants", guidant les coulées de neige dans le torrent.

Plus tard, passage sous les galeries" les éléphants" récemment élargi pour la RN. 202 et permettant l'écoulement de la neige (là, il n'y en avait pas ou très peu) puis c’est le pont de Gueydan.
Arrivé en gare d'Annot , l'autorail côtoie l'imposante locomotive Henshell destinée aux trains de travaux. 

La gare d'Annot, vue générale.

A la gare de Thorame-Haute , une draisine Matisa et ses wagons plats attendent que la voie soit libre. Croisement à St André des Alpes d'un autorail pour Digne que j'atteins juste à temps à 12h30 pour la correspondance par car TER de la SNCF, qui longe la voie ferrée inutilisée vers St Auban.

Arrivée en gare de St André-des-Alpes. Croisement avec l'autorail venant de Digne.

Attente du train à destination de Grenoble prévu à 14h34, ce qui me permettra de voir passer le Briançon - Marseille assuré par un couplage d'automoteurs X 72500. L’autorail qui m’emmène est, un couplage d' X 73500 ( je n'aurai plus l'occasion de voyager dans une Rame à Grands Parcours de 825 chevaux) , et me conduit dans la capitale Iseroise pour 16h26, à travers la ligne des Alpes où seule l'activité marchandises est représentée par les complexes chimiques de Jarrie-Vizilles. A St Georges de Commiers, derrière une remise est garée, une locomotive diesel Brissonneau semblable à celles des Chemins de fer de la Provence (verte à filet jaune).
Petite promenade dans le tramway de Grenoble jusqu'à l'université sur une voie en partie engazonnée où de retour à la gare SNCF, ,je prends à 17h10 un train régional composé d'une motrice électrique de type Jacquemin BB 25200 R poussant une rame de voitures Corail TER pour Lyon Part-Dieu à 18h43. Emprunt des lignes B et D du métro lyonnais (cette dernière entièrement automatique et sans portes palières) m'aura permis d'effectuer un aller 1 retour jusqu’au funiculaire de Fourvière

Le plan de route du voyage de Laurent

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